[la hauteur de la pyramide est égale au rayon du cercle de même longueur que ses côtés]
J'entendais hier (29/02/2012) dans un documentaire ("La révélation des pyramides", que je vous recommande chaudement) que les observations mathématiques sur la fameuse pyramide de Khéops située sur le site de Gizeh démontraient qu'elle renfermait non seulement de nombreuses fois le nombre d'or et le nombre π (ce qu'on savait déjà depuis plus de 100 ans), mais également la vitesse de la lumière et la vitesse de rotation de la Terre sur son axe propre. Stupéfiant ! Si étonnant que j'ai eu du mal à y croire. Alors j'ai eu envie de vérifier un peu tout ça, en particulier ce qui concerne la vitesse de la lumière. Pourquoi ? Dans le genre farfelu, les spéculations et les observations diverses sur les pyramides vont bon train, surtout qu'il y aura toujours une marge d'erreur aux calculs qui permettra de vérifier avec plus ou moins d'exactitude ceci ou cela... Donc je partage ici avec vous ce petit délire mathématique-mystique-inutile :)
[la hauteur de la pyramide est égale au rayon du cercle de même longueur que ses côtés]
Est-il possible que la pyramide de Khéops nous indique des données astronomiques universelles telles que la vitesse de la lumière, ou la distance de la Terre au Soleil ? Ou d'autres mesures cosmiques ? Selon le documentaire cité en intro, il paraîtrait que oui. Nous allons essayer ici de vérifier quelques unes de ces observations, à partir de données connues et facilement vérifiables par vous même. D'une manière générale, quand les faits sont facilement vérifiables, essayons de faire l'effort de les vérifier au moins de temps en temps, histoire de ne pas toujours "se faire troller" ^^
D'abord, vérifions cette histoire de vitesse de la lumière. Ensuite, voyons aussi si la hauteur de la pyramide correspond bien au rayon du cercle dans lequel elle est inscrite, ou alors au rayon du cercle de même circonférence que la somme des côtés de la pyramide, ce qui la placerait dans une sorte de globe, ce qui favoriserait la théorie de la pyramide comme une représentation du globe terrestre (on poussera alors jusqu'à vérifier cette histoire de vitesse de rotation au cas où). Puis vérifions enfin si cette hauteur nous indique une quelconque fraction de la distance Terre-Soleil comme le soutiennent certains. Si toutes les observations se vérifient, on pourra difficilement parler de coïncidences, si ?
Tout d'abord quand on parle de la vitesse de la lumière, on la défini comme étant de 299 792 km/s ou plus exactement de 299 792 458 m/s (dans le vide, ou dans l'espace). Ce qui implique avec ce genre de nombres astronomiques d'apporter un degré de précision aux calculs d'au moins 6 ou 9 chiffres après la virgule, que l'on veuille vérifier cette observation avec une précision de l'ordre du kilomètre ou du mètre. Enfin je crois !? Remarquez aussi que nous avons une donnée approximative concernant un paramètre essentiel : la mesure de la coudée. On sait seulement que la base de la pyramide mesure environ 440 coudées par côté (mais que la valeur réelle du nombre de coudées serait légèrement différente) et (env) 280 coudées en hauteur (approximation du même ordre).
Autre chose: avec des "approximations" de nombres irrationnels comme π ou φ, on peut faire dire aux nombres un peu ce que l'on veut. De plus on peut observer des constantes mathématiques remarquables dans toutes sortes de choses aussi banales qu'un brosse à dents ou un kiosque à journaux, donc pas d'affolement quant aux résultats à obtenir ! Au pire ça ajoutera juste un peu plus de mystère à ce curieux vestige du passé qu'est la pyramide de Khéops. Ce qui est fascinant dans toutes ces observations numériques, ce ne sont pas les coïncidences, mais la redondance de ces coincidences.
Base de la pyramide (1 côté, soit 2 faces sur Khéops) = environ 440 coudées royales anciennes (les architectes n'auront visiblement pas fourni d'indications plus précises sur la coudée).
Valeurs empiriques (des côtés de la base) d'aujourd'hui au sud : 230,454 m ; nord : 230,253 m ; ouest : 230,357 m ; est : 230,394 m.
Soit une moyenne par côté de : 230,3645 m (faites le calcul !) --> la plupart des documents sur le sujet arrondissent cette valeur à 230,5 m mais nous devons essayer d'être les plus précis possible...
La « coudée royale ancienne » attestée depuis la IVe dynastie mesurait environ 52,3 à 52,4 cm (approximation par déductions archéologiques, principalement en fonction des dimensions mesurées sur la grande pyramide)
Hauteur originelle estimée de la pyramide : env. 146 m (assurément entre 145,36 m et 146,72 m) ou environ 280 coudées royales anciennes
Inclinaison de la pente des côtés : entre 51°50' et 51°52' suivant le côté mesuré
Vitesse de la lumière (C) : 299 792 458 m/s
Distance Terre-Soleil : 149 597 870 km
La dimension approximative d'une coudée pouvant également être évaluée en fonction de ces premiers paramètres connus, sur une base de 230,3645 m pour 440 coudées, une coudée mesurerait donc environ 52,36 cm ou 0,523555681 m. Ce qui est conforme à la démonstration faite dans le documentaire (qui indique une valeur située entre 0,5235 et 0,5236 m suivant le degré de précision des calculs).
Maintenant on peut vraiment se demander pourquoi les égyptiens ont opté pour cette unité de mesure particulière, dont on ne sait rien ou presque et qui ne semble pas particulièrement désignée pour les calculs astronomiques, ni pour la construction géométrique d'édifices gigantesques comme les pyramides (là c'est un peu comme mesurer le volume d'une piscine avec un verre d'eau...) à moins que ? Dans le reportage, toujours, des scientifiques soutiennent que la valeur d'une coudée n'est pas du tout le fruit du hasard (je veux bien les croire), et que les approximations sur la taille des coudées obtenues à partir des différents côtés de la pyramide sont étrangement toutes très proches du nombre obtenu en divisant π par 6, soit 0,523598776... Ce qui reste tout à fait conforme avec notre approximation calculée avec les données trouvées sur le Wiki, en considérant une marge d'erreur possible inférieure au dixième de millimètre. Pas mal !
Ca s'emboîte bien jusque là, la théorie de la coudée en tant que fraction de π semble prometteuse, et elle prend tout son sens quand on sait de quel degré de précision les égyptiens savaient faire preuve pour bâtir ce genre de construction : le choix d'une telle unité de mesure semble forcément devoir se justifier d'une manière ou d'une autre, il paraît inconcevable qu'une civilisation avancée comme celle des égyptiens de l'antiquité ait pu s'enorgueillir d'un tel génie architectural à partir d'une unité de mesure définie de manière totalement arbitraire... Mais c'est là un autre débat. Ne perdons pas de vue que les égyptiens connaissaient manifestement le mètre (contrairement à l'idée comunnément admise) comme unité de mesure (voir le documentaire, la partie sur le pyramidion, et ce truc aussi : le pouce pyramidal, et le plan de la grande pyramide). D'ailleurs, ce que nous cherchons ici aujourd'hui, c'est la vitesse de la lumière exprimée en mètres (ou km) par secondes !
Pourquoi l'origine de la mesure précise de la coudée n'intéresse t-elle pas les égyptologues ? Sans doute pour appuyer cette théorie de la fraction de Pi, devraient-ils admettre que les égyptiens de l'antiquité disposaient d'une science mathématique insoupçonnée par eux (en plus de 100 ans de recherches), ainsi que d'outils de mesure perfectionnés comme des règles millimétrées, des équerres, des compas... Bref, un bouleversement dans les fondements même de l'égyptologie, on peut facilement comprendre que cela les dérange un peu quelque part ! D'ailleurs il n'est jamais fait mention de tels instruments dans les archives des textes anciens, et même si de nombreux artefacts de ce genre (règles millimétrées) ont été retrouvés sur les lieux de fouilles, les mesures diffèrent sensiblement d'un objet à l'autre... Plus surprenant encore, les édifices et les sculptures qu'ils ont réalisés dépassent de très loin le degré de précision offert par ces mêmes outils (voir les statues de Toutankhamon et de Ramsès II par exemple, qui présentent une géométrie idéalement et rigoureusement symétrique). Phénomène paradoxal, sauf si on considère que "Les prêtres égyptiens n'avaient pas pour vocation de partager leur savoir. La magie des chiffres devait être un secret farouchement gardé par les prêtres de l'antiquité, et aucun secret n'est mieux gardé que lorsque l'on n'en fait mention nulle part..." (explication avancée par Jean Leclant, égyptologue et professeur émérite au Collège de France).
Un autre rapport de mesure possible : la valeur de Pi moins la valeur du nombre d'or élevée au carré donne (env.) 0,52356... soit une autre valeur extrèmement proche de la coudée royale, toujours en considérant une marge d'erreur possible inférieure au dixième de millimètre !
soit: π - φ² = π/6 (avec une précision de l'ordre du 100 000ème) ou encore : 1 coudée = π - φ - 1
En lisant ça, on se dit que la mesure d'une coudée a peut-être été délibérément choisie pour exprimer cette équation mathématique...non ? En tous cas cette formule de calcul se montre fort intéressante car elle peut expliquer aussi l'omniprésence du nombre d'or dans les dimensions du monument. Toujours aussi paradoxal cependant, étant donné que les anciens égyptiens n'ont jamais fait mention ni de Pi ni du nombre d'or dans leurs calculs, bien qu'ils démontrent en avoir eu connaissance grâce à leur fameux "Triangle d'Or".
Selon le documentaire, on obtient la vitesse de la lumière (ou plus exactement C/1000000) en effectuant l'opération suivante : on prend la circonférence du cercle DANS LEQUEL EST INSCRITE LA PYRAMIDE (à sa base), et on y soustrait la circonférence du cercle qui est inscrit DANS la pyramide. Rien que ça. Pour démontrer que la pyramide renferme bien le nombre clé de la vitesse de la lumière dans ses dimensions, je vous propose de partir justement de ce nombre et d'en déduire:
- soit le nombre exact de coudées par côté, pour une coudée équivalente à π/6 (par exemple) et pour une différence de circonférence entre les deux cercles équivalente à 299,792458 m (soit C/1000000)
- soit la valeur de la coudée, pour un côté équivalent à 440 coudées exactement et pour une différence de circonférence de 299,792458 m (ou C/1000000)
Pour ceux à qui cette méthode de vérification "inversée" pourrait paraître bizarre, saugrenue, éhontée, ou inadaptée, je voudrais faire remarquer :
- on part ici de la vitesse de la lumière dont on a une idée véritablement précise en termes de mètres par seconde
- pour ensuite aboutir à des valeurs dont on a une idée relativement imprécise (estimation de la coudée)
Je pense honnêtement qu'il vaut mieux utiliser les paramètres les plus précis qu'on ait pour effectuer correctement ce calcul de vérification, plutôt que de partir des données les moins précises dont on dispose pour tenter d'aboutir à un résultat quant à lui tout à fait précis, ce qui me semble beaucoup moins logique. Même si l'opération semble à priori plus évidente dans l'autre sens.
J'essaie de m'expliquer autrement, plus clairement : en imaginant que la longueur d'un côté mesure exactement 440 coudées, alors de quel côté s'agit-il, étant donné que les longueurs diffèrent légèrement ? Peut-on se contenter d'une longueur moyenne établie à partir des quatre côtés ? On est autant en droit de supposer que les bâtisseurs ont su donner exactement la longueur initialement prévue à au moins un des quatre côtés (en adaptant les longueurs des côtés restants), après tout, mais alors duquel s'agit-il ? Les côtés étant de longueur sensiblement différentes, il y en a donc au moins 3 qui ne mesurent pas exactement 440 coudées (en toute logique). Une vérification "inversée" comme celle que je propose ici semble donc plus adaptée que celle qu'on aurait pu faire habituellement. On vérifiera simplement quelle est la tolérance à l'erreur requise pour que l'équation annoncée (Circonférence du cercle contenant) - (Circonférence du cercle contenu) = (C/1000000) se vérifie. Si on constate qu'il s'avère impossible de reproduire le nombre clé correspondant à la vitesse de la lumière, tout en suivant l'opération décrite et en respectant tous les paramètres connus, alors on pourra crier au scandale (ou pas).
Le formulaire ci-dessous effectue le calcul (ouf !) des circonférences des deux cercles en question, en fonction des dimensions données pour une coudée et pour un nombre N de coudées par côté. Donc on prend la longueur d'un côté de la pyramide sur ces paramètres, pour calculer la diagonale de la base (Pythagore) et ainsi obtenir le diamètre du cercle contenant la pyramide, à partir de là on multiplie par π pour en obtenir la circonférence... du gâteau pour un élève de 6ème :) Vous pouvez redéfinir la valeur d'une coudée en tant que fraction de π ou bien spécifier une valeur arbitraire vous même. Indiquez le nombre de coudées et le degré de précision des calculs, comparez ensuite le résultat avec la vitesse connue de la lumière (indiquée en bas). Comparez également la hauteur obtenue et la hauteur originelle (communément admise) avec le rayon des cercles contenant et contenu dans la pyramide (en option je vous propose aussi une comparaison avec un cercle de même longueur que la somme des côtés de la pyramide). Les résultats des calculs s'actualisent automatiquement à chaque modification d'un paramètre. Par défaut le formulaire est paramétré afin que la différence de circonférence tombe pile sur C, je vous ai mâché le travail ! Par exemple, essayez de spécifier une valeur sensiblement différente pour la coudée : π - (φ + 1) ou encore 0.52359301 et voyez s'il est possible d'obtenir C, et avec quel degré de précision.
Pour que l'équation concernant l'observation du nombre clé de la vitesse de la lumière soit vraie, deux possibilités :
Soit une coudée équivaut à 0.52359301 mètre, soit π/6 (avec une précision de l'ordre du centième de millimètre), et chaque côté fait (en moyenne) 440 coudées exactement (ce qui pose un léger problème étant donné les différences de mesures). Le degré de précision des calculs est seulement de 8 chiffres après la virgule pour π et pour l'ensemble des calculs.
--> Différence de circonférence = 299.792458... soit exactement la vitesse de la lumière exprimée en m/s et divisée par 1 million.
Soit une coudée mesure précisément π/6, comme suggéré par certains mathématiciens, et le nombre moyen de coudées par côté est d'environ 439,995154 m, soit 440 coudées à moins de 5mm près. Le degré de précision de π et des calculs est de l'ordre de 9 chiffres après la virgule.
--> Différence de circonférence = 299.792458... soit exactement la vitesse de la lumière exprimée en m/s et divisée par 1 million. Surprenant.
Remarquez que dans le reportage, on se contente d'une approximation de C qui tombe juste en termes de dizaines de km/s (mais pas au delà, et ce avec les dimensions réelles de la pyramide). Or il est possible d'obtenir C avec une précision de l'ordre du mètre/s (je n'ai pas su trouver d'indications sur la vitesse de la lumière exprimée en mm/s, donc impossible de pousser la vérification jusqu'à ce degré de précision, dommage...)
Concernant la théorie qui dit que la hauteur de la pyramide correspond exactement au rayon du cercle de même longueur que ses côtés, cette observation se vérifie à 2 cm près. L'histoire de la pyramide s'inscrivant parfaitement dans un globe, comme étant une représentation du globe terrestre, laisse perplexe. Voyons maintenant s'il est vraiment possible de retrouver la vitesse de rotation du globe dans les dimensions du bâtiment...
La théorie dit que la longueur de deux côtés visibles de la pyramide nous indique la distance parcourue par un point de l'équateur en une seconde. Ce qui implique donc (au passage) que les égyptiens d'antan décomposaient déjà les journées en heures, minutes et secondes, ce qui implique un système de calcul sexagesimal, et aucune archive ne nous indique une arithmétique semblable en ces lieux à cette époque.
Maintenant, la vitesse de rotation de la terre étant de 1 674,364 km/h, soit environ 465.10 m/s à l'équateur (ou 400 m/s au niveau de Khéops), cette dimension semble très éloignée de la longueur des côtés de la pyramide... Donc la théorie d'Agatharchide ne semble pas du tout fondée... Si quelqu'un peut me démontrer le contraire, je demande à voir*.
*EDIT : 465,1 m/s ce n’est pas très loin de périmètre / 2 ( 460.6 ), soit les deux côtés visibles, à 1% près c’est honnête.
Mais la Terre ralentit à cause des marrées, il faudrait donc trouver la date future où la vitesse sera 460.6 m/s...
(merci à Eric "frebbo" pour cette remarque pertinente :)
Concernant la théorie qui dit que la hauteur de la pyramide correspond exactement à un milliardième de la distance Terre-Soleil, on voit bien ici que c'est faux. On peut choisir de considérer ou pas la surestimation de la hauteur initiale du monument, l'épaisseur du revêtement originel de la pyramide, la conclusion reste la même. Impossible de tomber juste sans modifier l'angle de la pente ou la longueur des côtés de manière significative et inadmissible (marge d'erreur bien trop importante). On reste loin du nombre magique de la distance Terre-Soleil. Voilà donc encore un mystère élucidé et relégué au rang de spéculation plus que douteuse. A moins bien sûr que l'on tombe juste en modifiant la forme de la pyramide pour lui donner celle du pyramidion (en considérant que le pyramidion est une représentation à l'échelle de la pyramide), ce qui pourrait éventuellement augmenter sensiblement sa hauteur... A tester...
La théorie de la coudée comme étant une fraction de π permet d'obtenir C de manière on ne peut plus précise, avec une longueur moyenne équivalente à 440 coudées pour un côté de la pyramide, à 4,846 mm près. Remarquez que la vitesse de la lumière exprimée en m/s est un nombre composé de 9 chiffres (C = 299 792 458 m/s) et qu'une précision des calculs au milliardième (9 chiffres après la virgule) nous permet d'obtenir précisément ce nombre (EDIT : à 8 chiffres après la virgule, ça marche aussi).
Donc on trouve bien la vitesse de la lumière dans les dimensions de la pyramide, sous la forme suivante :
(Circonférence du cercle contenant) - (Circonférence du cercle contenu) = (C/1000000)
si une coudée vaut bien π/6 et 1 côté = 440 coudées,
en considérant une marge d'erreur générale inférieure au dixième de millimètre
Notez qu'on peut également obtenir la vitesse de la lumière (divisée par 1000) exprimée en km/s plutôt qu'en m/s simplement en réduisant le niveau de précision concernant la valeur de la coudée :
(Différence de circonférence x 1000) = 299 792 (soit la vitesse exacte de la lumière en km/s) pour 1 coudée = 0,523593 et 1 côté = 440 coudées.
Autrement dit : On trouve la vitesse de la lumière exprimée en km/s en apportant une précision minimum aux paramètres de calcul de 6 chiffres après la virgule. En poussant cette précision jusqu'à 8 chiffres après la virgule, on peut aussi obtenir précisément la vitesse C exprimée en m/s.
Il est intéressant de remarquer qu'en arrondissant la coudée à 0,5236 comme beaucoup le font, on obtient la vitesse de la lumière en km/s exactement à 4 unités près (299 796 km/s au lieu de 299 792 km/s).
Intéressant, surtout si l'on considère que :
(Différence de circonférence x 1000) = 299 792 (soit la vitesse exacte de la lumière en km/s) pour 1 coudée = π/6 et 1 côté = env 439,995 coudées.
Et que la plus grande différence de longueur entre 2 côtés de la pyramide est de l'ordre de (230,454-230,253) = 0,201 m soit 20,1 cm ! La plus petite différence de longueur est quant à elle de 10,4 cm.
Donc, en se basant sur l'idée que la pyramide était prévue pour être construite de manière rigoureusement symétrique, on distingue une marge d'erreur chez les bâtisseurs 50 fois plus importante que nos 4,846 mm de tolérance d'erreur requise afin que l'équation se vérifie, pour une valeur initialement prévue de 440 coudées par côté.
Donc :
"La longueur d'une coudée devait être en fait de 0.523593 mètre environ (soit Pi divisé par 6, avec une précision au centième de millimètre) car c'est précisément cette mesure qui nous permet de retrouver la vitesse de la lumière dans les dimensions du monument, et ce pour une longueur de côté de 440 coudées, à moins de 5mm près."
... ce qui semble finalement assez présomptueux, scientifiquement parlant (quoi que... à vous de juger !). Ou "capillotracté", peut-être. Ca sonne un peu ridicule ? Mais c'est quand même plus juste de dire ça que de sous-entendre (sans plus de justifications) dans un documentaire que les égyptiens de l'antiquité connaissaient la vitesse de la lumière et qu'ils ont réussi à inclure cette donnée universelle dans la géométrie de la pyramide de Khéops. A moins que les bâtisseurs ne soient pas les égyptiens de l'antiquité ! ? (le documentaire fait une distinction entre les constructeurs et les égyptiens... l'aviez vous remarqué ?)
La seule chose certaine, c'est qu'aucun des paramètres connus et vérifiables (concernant les dimensions de la pyramide) n'interfère avec cette "théorie", si c'en est une. Ca reste une "simple" possibilité, mais alors qui coïncide étrangement bien, et toujours en considérant une précision globale au dixième de millimètre. Telle que celle qu'on observe justement encore aujourd'hui dans les assemblages des blocs de granit qui constituent les chambres à l'intérieur de la construction. Tout cela en justifiant la mesure de la coudée de la meilleure manière qui soit (expression purement mathématique).
Maintenant, quand on écoute les théories diverses relatives à la construction du site de Gizeh, du genre :
... finalement cette hypothèse sur la fraction de Pi et la vitesse de la lumière est-elle si improbable ? Après tout, la logique de la fraction de π pour unité de mesure semble tomber sous le sens pour beaucoup. Elle explique aussi le fait qu'on observe autant de rapports de mesure comprenant π (et le nombre d'or) dans les dimensions du monument. Il y a des dizaines d'observations géométriques de ce genre qui pourraient s'expliquer simplement par le fait que les égyptiens les bâtisseurs utilisaient justement une fraction de Pi comme unité de mesure. Tout prend alors un sens et cette théorie de la coudée comme fraction de π devient alors tout d'un coup hautement probable. Voir même évidente. Mais de là à la vitesse de la lumière... il reste encore du chemin !
Enfin, là encore, à vous de juger. D'après vous, qu'est-ce qui semble le plus improbable ? que la grande pyramide de Gizeh ait été construite en moins de 20 ans, avec des burins en cuivre et des cordes de chanvre pour seuls outils ? Ou bien qu'elle renferme un trésor d'ingéniosité dans sa construction au point qu'on y observe des dizaines de fois des constantes mathématiques universelles comme pi, ou le nombre d'or, ou même la vitesse de la lumière ? Ou encore que toutes ces observations géométriques hallucinantes (parmis beaucoup d'autres) soient dues à un heureux hasard ? Gardez bien à l'esprit que toutes ces observations mathématiques se vérifient (avec plus ou moins d'exactitude et de précision) alors que l'hypothèse de la pyramide comme étant un tombeau ne reste qu'une supposition, une théorie complètement paradoxale avancée par une communauté de scientifiques (égyptologues) sans pouvoir se vérifier. Peut-être faut il justement y voir là comme un début de réponse ?
Attention, il faut se méfier, c'est la réponse à cette question qui risque peut-être de faire de vous un hérétique (je trouve ce mot particulièrement bien choisi) aux yeux des égyptologues. On n'a pas le droit de remettre en question le fait que la pyramide est un tombeau. Même s'il semble bien plus logique ou raisonnable de penser que quelques pharaons aient pu "squatter" ces monuments dont ils auraient hérité, plutôt qu'ils ne les auraient construit. La seule chose certaine, c'est que les idées communément admises par ces mêmes égyptologues ne sont que des théories. Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est qu'ils s'accordent tous à dire que le bâtiment fut construit en moins de 20 ans (ce qui apparaît comme extrêmement peu probable), bien qu'ils avouent que les données dont ils disposent sur l'époque supposée de construction sont justes à 200 ans près. Quelque chose ne colle pas, qui sera le premier d'entre eux à le reconnaître, qu'on modifie enfin nos livres d'histoire ?
Comme je vous faisais remarquer plus haut, on peut voir des rapports mathématiques sur des constantes naturelles comme π ou φ un peu partout dans le monde qui nous entoure. Jean-Pierre Adam se fait un plaisir de nous le rappeler dans le film. Ci-dessous une petite citation de l'auteur du livre "La Science Mystérieuse des Pharaons" :
"Les anciens égyptiens n'ont fait aucune allusion au rapport de la circonférence au diamètre, ni au nombre Pi; on ne voit nulle part qu'ils aient fait un usage exclusif comme multiplication ou comme division des nombres 2, 3, 5, 7, essentiellement pyramidaux ; rien ne nous laisse supposer qu'ils connaissaient les rapports de la latitude avec la hauteur du pôle, ni qu'ils aient eu une idée nette de la réfraction due aux couches d'air; ils ignoraient sans doute la grosseur de la Terre; ils n'employaient pas habituellement la coudée sacrée et ils étaient loin de penser que peut-être cette coudée représente une fraction exacte du rayon polaire de notre globe; à plus forte raison n'avaient-ils pu évaluer en coudées pyramidales le chemin parcouru par la Terre dans sa révolution autour du Soleil; ils n'avaient pas arpenté le sphéroide terrestre ni mesuré la distance de la Terre au Soleil; le poids de la Terre et sa température moyenne étaient en dehors de leur pensée; leurs mesures de capacité et de poids n'avaient pas été déduites des données pyramidales; ils ne font jamais mention de la Polaire ni des années de la précession, etc. (...)
Or, que toutes ces conquêtes de la science moderne soient dans la Grande Pyramide, à l'état de grandeurs naturelles, mesurées et toujours mesurables, ayant seulement besoin pour se montrer au grand jour, de la signification métrique qu'elles portent avec elles, c'est évidemment inexpliquable d'après nos données sur la civilisation antique, mais c'est un fait qu'on essaierait vainement de révoquer en doute et qui plonge les savants actuels dans la plus grande stupéfaction." (L'Abbé Th. Moreux)
A méditer ! Si vous avez des remarques ou des commentaires, ils sont les bienvenus. Si vous avez aimé l'idée de la vérification du calcul, alors je vous conseille de lire la page de web qui reprend l'ensemble de toutes les démonstrations mathématiques présentes dans le documentaire. Ca vaut le détour.
En bonus, pour vous mettre le ravioli en ébullition : le saviez-vous ?
 |
 |
| Alignement de nombreux sites de l'antiquité dédiés aux divinités. (Documentaire "La révélation des pyramides") |
Axe géo-magnétique de notre planète. (Documentaire "Au coeur de la Terre") |
Ci dessous, un petit récapitulatif sur les diverses théories à propos de la véritable fonction des pyramides de Gizeh et leurs mécanismes. Attention, il ne s'agit ici que de théories (fortement controversées pour la plupart), n'oubliez pas !
A vous seul d'en juger la pertinence. Je vous les présente ici classées suivant mes propres critères de probabilité. Si vous en avez d'autres, je suis preneur. Je serai très heureux de découvrir d'autres idées, je trouve celle des aliens fort séduisante (pour d'autres raisons que le documentaire -un peu douteux- sur la technologie alien retrouvée sous le site de Gizeh) mais celles de la centrale électrique ou centrale à hydrogène tiennent vraiment bien la route je trouve... Ce qui m'ennuie c'est qu'on ne puisse pas vérifier cette théorie avec les autres pyramides des autres sites. A moins que ?
Si quelqu'un sait me dire quelle est la musique qu'on peut entendre dans le documentaire cité en intro (à 1:32:00), je lui en serai très reconnaissant ! Que vous trouviez cette page absurde, grotesque, stupide, inutilement chronophage, impossible à lire, ou qu'elle vous fasse réagir d'une toute autre façon que ce soit, alors je vous encourage à vous plaindre à cette adresse :
dimitri.mestdagh[a]laposte.net
Rédigé le 30/02/2012
Modifié le 29/11/2012